Choisir le bon canal de communication, c’est un peu comme viser juste avec une fléchette : il ne suffit pas d’avoir la bonne intention, encore faut-il toucher la cible.
Entre l’emailing et le SMS, le match est serré. Deux outils très puissants, mais qui n’ont pas du tout les mêmes usages. L’un raconte, l’autre percute. L’un prend son temps, l’autre joue la carte de l’instant. Alors, dans quelle situation utiliser l’un ou l’autre ? C’est ce qu’on va explorer ici, sans jargon et sans tourner autour du pot.
Les forces de l’emailing
L’emailing, c’est le couteau suisse du message digital. On peut tout y glisser : du texte, des images, des liens, des pièces jointes, des boutons. Il permet de déployer un vrai storytelling ou d’entrer dans les détails d’une offre.
C’est parfait pour les newsletters, les campagnes de contenu, les offres complexes ou les relances client. Il est particulièrement adapté au B2B, ou plus largement à toutes les situations qui nécessitent un peu de contexte, voire de pédagogie.
En prime, il offre des outils d’analyse très poussés : taux d’ouverture, taux de clic, segmentation, A/B testing… Bref, un canal ultra complet.
Les limites de l’emailing
Mais attention, tout ça ne garantit pas qu’il sera lu. L’email peut être zappé, mis de côté, ou pire, finir dans les spams. Et quand il est lu, c’est souvent en diagonale. Il demande plus d’effort au destinataire. Plus de temps aussi.
Autre piège : un mauvais design ou une version mobile bâclée, et tout l’impact est perdu. Il faut aussi une base de contacts propre, bien segmentée, et une solution d’envoi professionnelle pour éviter les problèmes de délivrabilité.
À ce titre, des plateformes comme Mailingvox permettent de créer des campagnes solides et bien ciblées. L’outil est pensé pour optimiser les performances et éviter les erreurs classiques. Une vraie valeur ajoutée, surtout quand les volumes augmentent. Plus d’infos ici : Mailingvox.
Les atouts du SMS
De l’autre côté du ring, il y a le SMS. Court, direct, brutal ? Oui. Mais redoutablement efficace.
Le taux d’ouverture dépasse les 90 %, souvent en moins de trois minutes. Autant dire qu’il est quasi impossible à ignorer. Quand il faut transmettre un message simple, urgent ou incitatif, le SMS est imbattable.
C’est le format idéal pour les rappels de rendez-vous, les alertes, les offres limitées, les relances express. Il fonctionne très bien dans le retail, le service client ou l’événementiel.
Les limites du SMS
Le revers de la médaille, c’est le manque de profondeur. Difficile de raconter quoi que ce soit en 160 caractères. Impossible de glisser une image, une explication détaillée ou un lien complexe. Le SMS ne laisse pas de place à l’erreur.
Il peut aussi être perçu comme intrusif s’il n’est pas bien ciblé, ou s’il arrive au mauvais moment. Et côté budget, il coûte souvent plus cher à l’envoi qu’un email.
Bref, le SMS est un outil chirurgical. Il faut savoir quand et comment l’utiliser pour qu’il garde toute son efficacité.
Comment choisir le bon canal ?
Tout part de l’objectif. Informer ? Convertir ? Relancer ? Créer du lien ? Chaque objectif a son canal de prédilection.
Ensuite, il faut penser à la cible. Les jeunes, par exemple, lisent peu leurs mails mais sont ultra réactifs par SMS. À l’inverse, dans le monde professionnel, l’email reste la norme pour les communications importantes.
Enfin, le timing joue un rôle clé. Un SMS le dimanche soir ? Risqué. Un email le lundi matin ? Potentiellement efficace. Le bon message, au bon moment, par le bon canal : c’est ça l’équation.
Email + SMS : la combinaison gagnante
Et si on arrêtait de choisir ?
Les deux canaux peuvent se compléter à merveille. Un email pour préparer le terrain, un SMS pour relancer. Un message riche, puis un rappel concis. C’est souvent cette approche mixte qui génère les meilleurs résultats.
Exemple : une invitation envoyée par email une semaine avant un événement, puis un SMS la veille pour ne pas oublier. Ou une campagne de contenu diffusée par mail, suivie d’un SMS ultra ciblé avec une offre à durée limitée.
Cette stratégie multicanale demande un peu plus de coordination, mais elle permet de tirer parti des avantages de chaque format, sans en subir les limites.
Conclusion
Il n’y a pas de vainqueur absolu entre l’emailing et le SMS. Il y a juste des usages mieux adaptés à l’un ou à l’autre.

